Deux Français sur trois boivent de l'eau du robinet : "La qualité s'améliore depuis une dizaine d'années"

Marillys Macé, directrice générale du Centre d’information sur l’eau, rappelle mardi sur Europe 1 que les prix de l'eau varient selon les communes.
Marillys Macé, directrice générale du Centre d’information sur l’eau, rappelle mardi sur Europe 1 que les prix de l'eau varient selon les communes. © Europe 1
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C.O. , modifié à
Marillys Macé, directrice générale du Centre d’information sur l’eau, décrypte mardi sur Europe 1 les résultats d'une enquête TNS-Sofres/CIeau sur les Français et l'eau.
INTERVIEW

L'eau du robinet est l'eau de boisson favorite des Français. Deux Français sur trois la préfère à l'eau en bouteille, selon les résultats d'une enquête Tns-Sofres/Cleau sur les Français et l'eau publiée mardi. "La qualité de l'eau depuis une dizaine d'années s'améliore. C'est une réalité. Les Français en ont pris vraiment conscience", décrypte Marillys Macé, directrice générale du Centre d’information sur l’eau, invitée mardi au micro de Raphaëlle Duchemin dans Europe 1 bonjour.

1€ par jour par foyer. Pour autant, selon l'étude, 61 % des Français trouvent qu'ils payent toujours trop cher. "Le prix moyen en France, c'est 3,70 euros pour 1m3, soit en moyenne 1 euro à 1,20 euro par foyer, par jour. Or quand vous avez besoin d'électricité, chaque jour pour un foyer vous dépensez 2,12 euros", rappelle Marillys Macé.

Les prix varient toutefois en fonction des communes. "L'eau est un produit de terroir, produit par une commune ou un ensemble de communes. Et il n'y a pas les mêmes difficultés ou les mêmes facilités pour produire de l'eau d'un endroit à l'autre. Et donc on adapte le prix de l'eau aux problématiques territoriales", souligne la directrice générale du Centre d'information sur l'eau.

Prêts à payer plus pour de l'eau de qualité. Reste que les Français sont tout à fait conscients qu'ils devront à terme payer plus pour avoir accès à cette ressource vitale. "Ils pensent que c'est notamment à cause des pollutions des ressources", ajoute Marillys Macé. "Ils sont d'ailleurs prêts à payer plus pour qu'on protège cette ressource et qu'on leur donne une eau de qualité".