La première audition du principal suspect de l'enlèvement et de la disparition de la fillette de 9 ans lors d'une fête de mariage dans l'Isère le 26 août dernier n'a pas été filmée, contrairement à ce que préconise la loi, révèle Le Parisien mercredi.
Une absence d'enregistrement. Une semaine après la disparition de Maëlys, un ancien militaire de 34 ans a été interpellé puis mis en examen pour enlèvement et séquestration. Or pendant sa première garde à vue, les enquêteurs n'ont pas filmé son audition comme le veut l'article 64-1 du Code de procédure pénale, selon les informations du Parisien.
La raison de cette entorse est encore inconnue, mais il ne s'agirait pas d'un défaut technique, puisque lorsque le matériel de captation de fonctionne pas, les policiers doivent en faire état dans le procès-verbal de l'audition. Rien de tel n'a été mentionné dans celui de ce suspect. "Je n'entends ni confirmer ni infirmer cette information pour le moment en l'état du dossier", confiait au quotidien Jean-Yves Coquillat, le procureur de Grenoble, mardi.
La possibilité de recours dans la procédure. Cette absence de film ne remet pas en cause la procédure mais pourrait donner lieu à des recours devant la chambre de l'instruction, ce qui ferait perdre aux enquêteurs une précieuse piste. Malgré sa mise en examen, le principal suspect nie toujours les faits et continue de donner une justification pour chacune des preuves accumulées pour prouver son implication dans la disparition de Maëlys.
Selon les informations de BFMTV, les enquêteurs s'intéressent à la station de lavage dans laquelle le suspect s'est rendu pour laver sa voiture, dans laquelle l'ADN de la fillette a été retrouvé, au lendemain du mariage.