Un silence quasi absolu et un message fort : "Nico à jamais dans nos cœurs". Ce mercredi, à Romans-sur-Isère dans la Drôme, plus d'un millier de personnes ont défilé en hommage au rugbyman Nicolas Dumas. Le jeune homme de 22 ans est mort d'une balle dans la tête devant une discothèque près de Valence la nuit d'Halloween.
Plus d'un millier de personnes défilent mercredi dans un silence quasi absolu à Romans-sur-Isère (Drôme) en hommage à Nicolas Dumas, un rugbyman de 22 ans tué d'une balle dans la tête la nuit d'Halloween devant une discothèque près de Valence . En tête du cortège, la mine grave, la famille du jeune rugbyman tient dans ses mains une banderole avec des photographies de Nicolas et quelques surnoms qui lui étaient donnés, comme "La Princesse" ou "Mon Nain".
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Une marche blanche organisée par son club
Derrière, certains marchent une rose blanche à la main, d'autres vêtus d'un maillot de rugby ou de T-shirts avec la mention "Nico à jamais dans nos cœurs". La plupart sont jeunes. La maire LR de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, a aussi répondu présente. Cette marche blanche est organisée par le Rugby Club Romans-Péage, déjà affecté il y a un an par le meurtre de Thomas, 16 ans, poignardé lors d'un bal dans le village de Crépol (Drôme), et membre de ce même club.
Nicolas Dumas est décédé samedi après avoir été blessé à la tête dans une fusillade, survenue dans la nuit de jeudi à vendredi devant la discothèque Le Seven à Saint-Péray (Ardèche), qui a également fait deux blessés. Vers 02H55, un individu encagoulé et vêtu de noir a tiré plusieurs coups de feu en direction de la file d'attente de l'établissement, qui accueillait près de 800 personnes pour cette soirée d'Halloween, dont beaucoup également habillées en noir.
Deux hommes d'une vingtaine d'années ont été arrêtés lundi soir: le tireur présumé dans les quartiers nord de Marseille et le chauffeur présumé à Cavaillon dans le Vaucluse. L'enquête est désormais supervisée par la Juridiction interrégionale spécialisée dans la lutte contre la criminalité et la délinquance organisée (Jirs) de Marseille. Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a parlé à la mère de la victime, "impressionnante de dignité dans sa souffrance", a-t-il indiqué mardi devant les députés lors des questions au gouvernement.