Alors que le président a fait de l'école une de ses priorités, Emmanuel Macron s'est rendu dans un collège à Orthez dans les Pyrénées-Atlantiques ce mardi. Le chef de l'État souhaite démultiplier le dispositif de deux heures de sport en plus au collège. Ce projet va être expérimenté dans 700 établissements, selon l'Élysée.
Les visites s'enchaînent pour l'exécutif en cette semaine de rentrée scolaire. Ce mardi, Emmanuel Macron est dans un collège à Orthez dans les Pyrénées-Atlantiques. À 325 jours des Jeux olympiques de Paris , le président veut démultiplier le dispositif de deux heures de sport en plus au collège. Mais concrètement, en quoi cela consiste ?
Un projet expérimenté dans 700 collèges
Dans les collèges où cela va être expérimenté, 700 d'après l'Elysée, ces deux heures en plus sont organisées de façon découpée : toute la semaine pendant la pause déjeuner ou bien le mercredi après-midi. La première option a été choisie au collège Pierre Mendès France dans le 20e arrondissement pour faire de l'escrime. "Alors c'est un dispositif qui est proposé aux élèves, notamment pour les élèves de sixième et de cinquième plutôt identifiés avec des difficultés scolaires de manière prioritaire. Et ensuite, cela est élargi pour créer de la mixité à d'autres élèves et c'est encadré par des diplômés d'État de l'association le Cercle d'Escrime Franco-Cubain", explique Alexandra de Montaigne, principale adjointe.
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Mais ces cours sont très loin d'être enseignés à tous les collégiens. "Cette année, les élèves qui bénéficieront du dispositif deux heures de plus par semaine seront aux alentours d'une trentaine sur 495 élèves. Pour que les deux heures soient généralisées, il faut du personnel, de la ressource, c'est évident. Cela demande une réflexion en termes de ressources humaines", nuance-t-elle au micro d'Europe 1. Le président souhaite que tous les collèges s'y mettent d'ici à 2026, pour l'ensemble des élèves. Cependant, y aura-t-il assez de professeurs d'EPS ? Ils devraient être rémunérés via une prime obtenue dans le cadre du pacte enseignant. Emmanuel Macron doit l'annoncer ce mardi. Reste à savoir s'il y aura suffisamment d'enseignants volontaires et d'infrastructures disponibles pour ces activités.