À l'occasion de la rentrée scolaire, lundi, le Premier ministre Édouard Philippe a accompagné Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation, dans une école primaire de Clichy-la-Garenne, dans les Hauts-de-Seine. Dans cet établissement en zone prioritaire qui connaît un dédoublement des classes, le chef du gouvernement s’est félicité de cette mesure.
"Nous avons voulu à la fois rencontrer les professeurs et les très jeunes enfants qui sont accueillis ici pour voir comment se passait la mise en place de ces décisions qui ont été prises par le gouvernement et qui sont appliquées partout en France", a expliqué Édouard Philippe.
"Nous avons vu aussi des rentrées des classes à effectifs réduits en raison de la décision de dédoublement des classes de CP et de CE1, a-t-il affirmé. Édouard Philippe a, par la suite, énuméré les bénéfices d'une telle mesure, comme '"une prise en compte des particularités de chaque élève beaucoup plus fine" et "un apprentissage de la lecture et de l’écriture qui permet d’être beaucoup plus rapide".
300.000 enfants concernés par le dédoublement des classes
Il a également rappelé que "300.000 enfants bénéficient de ce dédoublement des classes en CP et en CE1". Un chiffre qui, pour lui, "n'est pas anecdotique" mais "tout à fait considérable".
Le Premier ministre Edouard Philippe a également mis en avant les efforts du gouvernement pour accueillir les enfants en situation de handicap à l'école même s'il reconnaît qu'il y a "encore du travail". "Nous devrions être fiers d'avoir rattrapé une bonne partie du retard qui, pendant des années, constituait quelque chose qui n'était pas satisfaisant", a souligné le Premier ministre en rappelant qu'en "13 ans, notre pays a réussi à faire en sorte de multiplier par trois les enfants en situation de handicap accueillis normalement à l'école (360.000 contre 120.000 auparavant)".
"C'est un des progrès de cette rentrée", a confirmé à ses côtés le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer, en précisant qu'il y a "25.000 élèves en plus par rapport aux 340.000 de l'année dernière" et "4.500 accompagnants en plus en cette rentrée", qui "ont des contrats plus stables".