"Nous venons de découvrir le corps d'un homme décédé sous les décombres" des deux immeubles effondrés à Marseille, a annoncé mardi matin à la presse le procureur de la République près des lieux.
Encore sept personnes portées disparues. Mardi matin, les pompiers et policiers sur place poursuivaient le déblaiement. Selon les informations d'Europe 1, encore sept personnes sont portées disparues.
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Aucune autre victime sur ce trottoir. Le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux, a indiqué que des examens de médecine légale seraient pratiqués pour identifier la personne décédée. Il a ajouté qu'il n'y avait "pas de victime sur ce trottoir, c'est une bonne nouvelle". Lundi, deux passantes avaient été filmées devant les immeubles juste avant qu'ils ne s'effondrent, et les autorités craignaient qu'elles n'aient été ensevelies.
10% des débris évacués. Mardi matin, 80 pompiers et 120 policiers, aidés notamment de chiens, continuaient de déblayer les décombres à la recherche d'éventuels survivants ou victimes du drame. Après l'effondrement des deux bâtiments vétustes lundi matin, les autorités tentent de retrouver cinq habitants du numéro 65 rue d'Aubagne manquant à l'appel, ainsi que trois personnes qui auraient pu être invitées dans l'immeuble. Dans la nuit, 10% des débris ont été évacués, principalement sur le trottoir.
Quelques poches de survie découvertes. "L'urgence c'est de sauver des vies", a martelé Christophe Castaner, qui a rappelé que les opérations de secours dureraient encore "plusieurs jours". Le ministre a expliqué que les secours intervenaient "de la façon la plus méticuleuse possible" car "on a découvert dans la première partie des opérations de déblaiement quelques poches, quelques poches de survie qui font qu'il y a encore peut-être de l'espoir d'identifier et de retrouver une personne qui peut être sauvée". "L'expérience montre que jusqu'à trois jours s'il y a des poches de survie il y a des possibilités", a-t-il ajouté.
Deux immeubles vétustes. Interrogé sur l'état du parc immobilier à Marseille, il a estimé que : "le temps de la polémique appartiendra à ceux qui veulent la faire". Selon lui, il existe à Marseille "6.000 copropriétés indignes". L'immeuble numéro 65 rue d'Aubagne avait fait l'objet d'une visite d'expert agréé auprès du tribunal le 18 octobre mais ce dernier "n'avait pas requis l'interdiction d'habiter", a rappelé le ministre. Les deux immeubles mitoyens qui se sont aussi écroulés, au 63 et au 67, étaient en revanche murés et théoriquement inhabitables.