Les vacances sont là et tous les rêves de l'année à portée de main : ciel bleu, eau turquoise, balades en famille.... Mais ce qui, en général, fait moins rêver, c'est le trajet jusqu'au lieu des congés. En juillet et en août et à partir de ce samedi, des millions d’automobilistes vont affronter les traditionnels embouteillages, avec des journées classées "orange" voire "rouge" par Bison futé. Une épreuve qui demande souvent beaucoup de patience, et plus encore lorsque l’on doit conduire pendant plusieurs centaines de kilomètres. Comment rester zen au milieu des embouteillages et malgré des heures de routes harassantes ? Nous vous proposons quelques astuces.
1) Une "salutation au soleil" pour se mettre en jambe
Les longs trajets mettent à l’épreuve vos muscles et vos articulations, qui peuvent restent longtemps dans une position inconfortable. Or, l’inconfort et la douleur sont sources de stress et de crispation. Avant de monter en voiture, donc, pourquoi ne pas vous étirer un peu les cuisses, les fessiers et le dos ? Une manière assez complète d’y parvenir consiste à… "saluer le soleil". La "salutation du soleil" est une position de yoga accessible à tout le monde, déclinée en six ou sept mouvements pour les versions les plus simples, et qui ne demande que trois minutes d’exercice, à répéter autant de fois que vous voulez. Nous vous suggérons cette courte vidéo pour vous y entraîner :
2) La respiration pour "rentabiliser les moments creux"
Lors de longs trajets en voiture, surtout lorsque l’on ne conduit pas, l’ennui, l’absence de maîtrise sur la situation (vous ne pouvez pas raccourcir le trajet ou la longueur des bouchons), mais aussi le fait de n’avoir rien d’autre à faire que penser (et nos pensées ne sont alors pas toujours positives) peuvent nourrir votre impatience et vous rendre irritable. Pourquoi ne pas "rentabiliser ces moments de creux", comme le suggère Kankyo Tannier, spécialiste de bouddhisme zen, dans le Huffington Post ? "Dans les embouteillages, en faisant la queue dans un magasin, en attendant le chargement d'une page web, en patientant au téléphone pour joindre la SNCF… Le principe est tout simple : dès qu'un moment vide apparaît, profitez-en pour ressentir la respiration, se reconnecter au corps ou observer l'apparition-disparition des émotions", conseille-t-elle.
Et si vous ne parvenez pas à vous "reconnecter au corps" tout seul, quelques exercices de sophrologie "spéciale embouteillages" peuvent vous y aider. Sur Santé magazine, par exemple, ces exercices sont résumés comme ceci :
"Prenez une profonde inspiration en gonflant le ventre. Bloquez la respiration. Contractez très fort vos mains sur le volant (si vous conduisez) pendant quelques secondes. Soufflez et relâchez la contraction". Pendant que vous bloquez votre respiration, vous pouvez aussi effectuer des mouvements de gauche à droite avec le cou ou faire rouler vos épaules (dans ces cas-là, pas besoin de serrer le volant), pour les décontracter. Et ces conseils sont tout à fait adaptés aux enfants.
3) Le yoga du rire, pour penser "positif"
De manière générale, plus l’on se nourrira d’émotions et de pensées positives durant le trajet, plus il aura de chance d’être plaisant. Essayez donc de vous concentrer sur ce qui vous attend de joyeux à votre arrivée, voire sur la pause-café/rafraîchissement qui va venir aérer votre trajet, plutôt que sur la route qui vous reste à faire. Pour favoriser ce type de "pensée positive", le "yoga du rire" propose une méthode pour le moins originale. Cette méthode, mise au point dans les années 1990 par un médecin indien, consiste à nous aider à "retrouver notre capacité d’enfant à rire sans raison", le tout avec pour objectif de "lâcher prise". Le principe de base est simple : il s’agit de rire sur commande.
- Pour vous mettre en condition, vous pouvez commencer par quelques petits exercices de respiration mentionnés plus haut, histoire de faire le vide.
- Puis vous pouvez débuter en tapant dans vos mains en poussant des "hoho, haha !". Imaginez des choses drôles, gaies, imitez des animaux ou des situations cocasses, par exemple.
- Lancez-vous, sans vous soucier, dans un premier temps, de savoir si vous avez vraiment envie de rire ou non. "Le corps ne fait pas la différence entre un rire simulé et un rire spontané. Dans le deux cas, le pratiquant arrive aux mêmes bienfaits physiologiques et psychologiques", assure l’Observatoire du yoga du rire.
Seul dans votre voiture, vous n’aurez pas à vous soucier du regard des autres (au pire, les autres voitures penseront que vous écoutez une émission de radio hilarante !) Mais le yoga du rire se pratique aussi à plusieurs. À Paris, certains groupes se réunissent parfois pendant plus d’une heure pour rire ensemble. Essayez, par exemple, le "rire de l’estime de l’autre", décrit ici Psychologie magazine : regardez "autrui la mine réjouie, tendez un pouce levé, en signe d’approbation et d’acceptation… De ces regards, de ces gestes qui s’échangent dans une gaieté sans nuages naît une complicité qui favorise le ‘lâcher prise'. Les appréhensions tombent et les rires sonnent… vrais".
Nous vous conseillons, en revanche, d’en discuter en amont avec les autres passagers, de regarder des vidéos ensemble sur internet, voire de participer à une cession dans un club un peu avant. Sinon, le risque est surtout d’attirer sur vous les regards atterrés de vos co-passagers.
Et vous, quelle est votre technique ?
Pour passer le temps, chacun à sa petite technique. Un sondage réalisé en avril par la société de location de voiture Enterprise indiquait par exemple que les Français en voiture étaient nombreux à :
- Ecouter la radio (77%), en alternant musique, info et divertissement (pour vous inspirer, vous pouvez jeter un œil à la grillé d'été d'Europe 1 ;))
- Discuter tout le long ou presque avec les autres passagers (53%)
- Ou… observer les passagers des autres voitures en imaginant leur vie (13%) ! Un exercice qui peut se faire à plusieurs, en demandant aux enfants d’imaginer une histoire et de la raconter, par exemple.
Quant à vous, n’hésitez pas à partager vos astuces avec nous, en commentaire de cet article ou sur la page Facebook Je Change !, le développement personnel par Europe 1.