Une quatrième nuit de violences a touché de nombreuses villes françaises entre vendredi et samedi, en lien avec la mort de Nahel, 17 ans, mardi. Une nouvelle fois, outre les affrontements avec les forces de l'ordre, de nombreuses boutiques ont été attaquées, avec de nombreux vols de marchandises. Certains commerçants essayent d'anticiper comme ils peuvent, comme à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, où l'une des rues les plus commerçantes de la ville a déjà été vandalisée et pillée.
"Rien ne les arrête"
Des vitrines brisées, remplacées par des panneaux en bois. Souvent, ce sont même des vitrines intactes qui sont désormais recouvertes au cas où. Se protéger au mieux et anticiper en appelant son assurance, c'est ce qu'a fait Éric, le gérant d'un pressing. "Comme tous les commerçants, rien que là pour quatre plaques de bois, il y en a pour 2 400 euros. On a la chance d'être quand même assez suivi par les assurances", se rassure-t-il. "L'assurance nous a dit 'allez-y, mettez le local en sécurité', il y a les alarmes et tout, mais après ça ne sert à rien, malheureusement. Il y a une telle rage, une telle volonté de destruction qu'il n'y a rien qui les arrête."
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Alimentation, téléphonie, habillement... Les enseignes les plus touchées par les pillages redoublent de vigilance, surtout celles qui ont été épargnées depuis le début des émeutes.