Sa réaction était très attendue. Dans les colonnes du Journal du dimanche, le directeur général de la Police nationale, Frédéric Veaux, réagit aux diverses polémiques qui ont touché la police cette semaine, au premier rang desquelles le tabassage par plusieurs policiers du producteur Michel Zecler, se disant "scandalisé" par les images de l'interpellation. Et assure, chiffres à l'appui, que l'IGPN ne fait pas preuve de laxisme "envers les siens".
Concernant le tabassage de Michel Zecler, "vous pouvez faire confiance à la Police nationale pour que ces évènements soient traités avec la plus extrême sévérité une fois les responsabilités établies", insiste Frédéric Veaux.
Sur l'IGPN : "Tout le monde a à gagner à ouvrir l'institution"
Selon le directeur général de la Police nationale, "en 2020, 39 policiers ont été exclus de la Police nationale, 34 en 2019". Et d'ajouter : "Ces chiffres tordent le cou à la rumeur d'une police laxiste envers les siens."
Interrogé sur une éventuelle réforme de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), alors que de nombreuses voix réclament que les policiers ne soient plus les seuls à enquêter en son sein, Frédéric Veaux reconnaît que "tout le monde a à gagner à ouvrir l'institution". Toutefois, ajoute-t-il, "l'IGPN mène des enquêtes judiciaires sous l'autorité des procureurs ou des juges d'instruction. Nous aurons donc toujours recours à des officiers de police judiciaire qui travaillent dans les cadre du code de procédure pénale".