Des agriculteurs en colère maintenaient jeudi matin six barrages sur de grands axes routiers de l'Ouest, a annoncé le Centre régional d'information et de coordination routières (CRICR) dans un communiqué.
Plusieurs routes coupées. En Bretagne, trois barrages routiers, installés mercredi, restaient en place dans le département d'Ille-et-Vilaine à Bréal-sous-Montfort (RN 24), à Etrelles (RN 157) et à Saint-Étienne-en-Coglès sur l'A 84, empêchant la circulation dans les deux sens. Des déviations locales ont été mises en place. Dans le Morbihan, la N165 était également coupée dans les deux sens à Arzal. Par ailleurs, la RN 12 entre Rennes et Brest restait également coupée en plusieurs points, notamment dans les Côtes d'Armor, en raison de travaux de remise en état de la chaussée suite aux blocages de mercredi, a précisé le CRICR. Dans les Pays de la Loire, deux barrages d'agriculteurs étaient également maintenus jeudi en début de matinée à Nozay (N137) et Laval (N162).
Mercredi, près de quarante points de blocage sur les grands axes routiers du Grand Ouest avaient été recensés, tandis que de nouvelles actions d'agriculteurs, qui exigent des mesures pour faire face à la crise que traversent leurs exploitations, avaient été annoncées pour jeudi. Une table ronde est prévue jeudi à la préfecture de la région Bretagne à Rennes, mais sans la FRSEA, le syndicat majoritaire. "Nous avons pris la décision de ne pas aller à la réunion car, aujourd'hui, on veut une stratégie pour nos filières. La mobilisation très forte va continuer, il nous faut des réponses et une visibilité", a déclaré Thierry Coué, président de la FRSEA bretonne.