On attendait les plaignantes, mais la journée de mercredi a finalement été quasi-entièrement consacrée à l'audition de la directrice d'enquête de la DRPJ de Versailles, qui a mené les investigations dans le dossier Georges Tron.
"Pas autrement que par les auditions". L'enquêtrice est revenue sur les méthodes de son équipe, de son propre aveu peu habituée à ce genre d'affaire : "notre service travaille normalement sur des crimes de sang". Elle a ensuite retracé deux années d'enquête, depuis sa saisine en mai 2011 jusqu'à la clôture de l'instruction, en 2013. Et de souligner : "Dans ce dossier, on ne pouvait pas avancer autrement que par les auditions. On n'a pas d'ADN, pas de vidéosurveillance."
"Il me saisit le pied". La journée aura également été marquée par l'audition de Delphine B., ancienne journaliste à Paris Match, qui affirme que Georges Tron lui a massé le pied par surprise, sans lui demander son autorisation, sur le chemin du retour d'un déjeuner en 2002. "Il me saisit le pied, m'enlève l'escarpin. J'ai la mémoire sensorielle de ce moment, je sens un massage, je suis stupéfaite",a-t-elle raconté à la barre.
Virginie Faux et Eva Loubrieu seront, elles, finalement entendues jeudi par la cour.