En 2017, son récit avait été éprouvant. Virginie Ettel, l'une des deux anciennes collaboratrices de Georges Tron qui l'accusent d'agressions sexuelles et de viols, avait raconté sa version des faits aux assises de Seine-Saint-Denis, dans une ambiance tendue qui avait abouti au renvoi du procès. Mercredi, lors d'une nouvelle audience, la plaignante a à nouveau détaillé ses accusations, demandant "que la vérité éclate".
De la réflexologie puis un viol. Virginie Ettel est revenue sur deux séries de faits, commis en novembre 2009 et en octobre 2010, alors qu'elle était employée de la mairie de Draveil. Son témoignage - des séances de réflexologie, puis des attouchements et un viol sous "contrainte psychologique - rejoint celui de la deuxième plaignante, Eva Loubrieu. Les faits sont niés par l'édile et son ancienne adjointe à la culture Brigitte Gruel, co-accusée au procès.
"J'aurais pu, si j'avais voulu, exagérer". Bousculée par la défense qui pointait ses "mensonges", la plaignante a reconnu qu'un "flou" pouvait parfois entourer ses déclarations. "Mais les faits, je n'en ai pas raconté 50, j'en ai raconté 2. Il y a eu pénétration une fois et pas une deuxième fois. J'aurais pu si j'avais voulu exagérer, nuire", a-t-elle martelé.
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