Aux assises, Georges Tron dénonce "l'ingratitude" d'anciens collaborateurs

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Le maire de Draveil, poursuivi pour agressions sexuelles et viols sur deux anciennes collaboratrices, a fini de répondre aux questions des différentes parties, mardi à Bobigny. 

Le procès de Georges Tron est entré dans sa dernière semaine, à Bobigny. Au terme de près d'un mois d'audience, le maire de Draveil, accusé de viols et d'agressions sexuelles sur deux anciennes collaboratrices, a été entendu sur le fond du dossier, lundi et mardi. Les plaidoiries des parties civiles commenceront donc mardi après-midi.  

Des "contentieux" de sa vie politique. "Je n'ai jamais essayé de passer pour un saint", a assuré le principal accusé devant la cour, lundi, maintenant ses dénégations quant aux accusations qui le visent. Évoquant à plusieurs reprises le "complot" dont il estime être victime et les "calomnies" des plaignantes, l'ancien secrétaire d'Etat a relié la plupart des témoins à charge à des "contentieux" de sa vie politique. 

"Les méthodes, les insultes". "La façon de procéder, les méthodes, les insultes, j'ai eu ça pendant toutes mes campagnes", a appuyé le maire de Draveil mardi, interrogé par l'avocat général notamment. "Toute ma carrière, les mêmes personnes ont, dans la durée, tenu les mêmes types de propos".  

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