La direction d'Engie a programmé sur la période 2016-2019 au moins 1.900 suppressions de postes sur les 25.000 que compte la partie "énergie" du groupe en France, a annoncé mardi la CGT. Le syndicat a précisé dans un communiqué que les activités commerce pour les particuliers et les entreprises étaient respectivement concernées à hauteur de 600 et 200 postes, le siège (600 postes), l'exploration-production (120 postes), les services informatiques (200 postes), le négoce (100 postes) et Storengy (80 postes) étant également touchés.
Des créations de postes aussi. Eric Buttazzoni, coordinateur central de la CGT d'Engie, a en outre indiqué que le syndicat avait actualisé son décompte en intégrant les réductions d'effectifs prévues au siège et dans le stockage mais qu'il n'intégrait pas dans ses calculs certaines créations de postes. Engie, en tenant compte de créations de postes envisagées, avait annoncé mi-avril 312 suppressions de postes dans son siège français.
Toujours selon la CGT, une partie des réductions d'effectifs - à savoir l'activité de relation clientèle pour les particuliers - "est due au transfert d'activités vers des prestataires qui délocalisent dans des pays à faible coût de main d'oeuvre", en particulier au Maroc, à l'île Maurice ou encore au Portugal. Une porte-parole d'Engie n'a pas commenté ces informations dans l'immédiat.