Eric Coquerel estime que le militant fiché S Elias d'Imzalène est plus «respectable» que Bruno Retailleau

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Sur les ondes de RMC, le député LFI Eric Coquerel a estimé ce vendredi que l'islamiste fiché S Elias d'Imzalène est plus "respectable" que Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur. Il accuse également le ministre "d'emprunter son vocabulaire à l'extrême-droite".

Invité sur RMC ce vendredi 15 novembre, Eric Coquerel , député LFI et président de la commission des finances, s'est expliqué de sa présence aux côtés du militant propalestinien fiché S Elias Imzalène dans le cadre d’une manifestation, jeudi 14 novembre, contre la tenue du match France-Israël . Il estime notamment que lors des manifestations, "vous n'êtes pas forcément à côté de toutes les personnes avec qui vous êtes d'accord".

Le député rappelle qu'il a ainsi participé il y a quelques années à une manifestation en soutien aux Kurdes avec Bruno Retailleau dont il ne partage pas les idées. "Vous comparez un activiste qui appelle à l'intifada dans les rues de Paris avec Monsieur Retailleau", lui rétorque alors la journaliste. "Cette personne est certainement plus respectable que Bruno Retailleau ", affirme Eric Coquerel. Il accuse également le ministre de l'Intérieur "d'emprunter son vocabulaire à l'extrême-droite".

"Provocation publique à la haine ou à la violence"

Le militant propalestinien Elias d'Imzalène, fiché S, est actuellement poursuivi pour "provocation publique à la haine ou à la violence" après avoir appelé à "l’intifada dans Paris" en septembre dernier. Lors de son procès, huit mois de prison avec sursis et 2.000 euros d'amende ont été requis à son encontre et le délibéré sera rendu le 19 décembre 2024.

Alors que la journaliste de RMC dresse l'ensemble des dérives du militant, Eric Coquerel ironise : "Ça, ce sont des références, vous avez raison… Des références par rapport à des enquêtes pas du tout biaisées, pas du tout subjectives". Plus que la présence du militant, Eric Coquerel persiste et estime que le problème "est qu’il y ait un match de football qui nous oppose, avec des officiels français, à un gouvernement qui est en train de commettre un génocide".