Le syndicat SUD-RATP a appelé à une grève pendant l’Euro de football qui débute vendredi prochain mais la PDG de la RATP, Elisabeth Borne s'est dit, elle, "très confiante sur le maintien d’un trafic normal", alors qu'elle était l'invitée d'Europe 1 dimanche soir. "Les salariés ont conscience des difficultés qu’ont vécues les Français en 2015 avec notamment les attentats ou encore, récemment, les inondations. Tout le monde a envie que l’Euro soit une belle fête et je suis vraiment confiante sur le fait que dans les semaines à venir, nous assurerons un trafic normal sur nos réseaux", a-t-elle ainsi affirmé.
Une heure de plus pour le métro. "Nous sommes particulièrement concernés, à la RATP, par les matchs qui vont se dérouler au Parc des Princes, au Stade de France et par les deux 'fan zones' mises en place près de la Tour Eiffel et près de la Basilique Saint-Denis", a expliqué Elisabeth Borne avant de préciser le plan déployé par la RATP. "Pour chacun des événements, nous aurons un plan de transport exceptionnel pour tout d’abord renforcer les métros avant les matchs. Les spectateurs seront acheminés dans de bonnes conditions, nous sommes confiants sur ce point. Les Noctiliens, les bus de nuit "augmenteront également leur effectif de l’ordre de 30 à 40%", a assuré la PDG de la RATP.
Pour la finale de l'Euro, la RATP a par ailleurs prévu d'ouvrir une partie du réseau toute la nuit (les stations les plus importantes + RER A et B). Le 9 juin, pour le concert de David Guetta sous la Tour Eiffel, le métro sera ouvert une heure de plus soir jusqu'à 2h15 (au lieu de 1h15 habituellement en semaine).
Guider les touristes. Les agents de la RATP "seront munis de tablettes pour faire de la traduction simultanée et pouvoir guider les touristes pendant l’Euro". "Il y aura également de la canalisation afin que les personnes arrivent dans le calme sur les quais de métro et les équipes de sécurité de la RATP travaillent en étroite collaboration avec la police, la gendarmerie et l’armée pour assurer la sécurité sur notre réseau", a conclu Elisabeth Borne.