Chaque jour, Europe 1 se penche sur une idée ou un problème dans votre quotidien. Depuis le 1er mars, le démarchage téléphonique est mieux encadré en France. Interdiction d'appeler après 20 heures, pendant le week-end... L'État souhaitait limiter la gêne pour les Français. Mais dans les faits, la réglementation ne semble pas toujours respectée.
Sur le papier, le démarchage téléphonique répond depuis le début du mois de mars, à des règles plus strictes qu'auparavant . Désormais, il leur est impossible de vendre fenêtres et autres contrats d'assurance, après 20 heures, le week-end ou les jours fériés, au risque de se voir pénaliser d'une amende pouvant atteindre les 75.000 euros.
Des appels intempestifs
Mais dans les faits, les règles sont rarement respectées. "C'est toujours pour la même chose qu'on m'appelle : soit pour les énergies renouvelables, les panneaux solaires ou l'électricité, soit pour les forfaits téléphoniques", se plaint au micro d'Europe 1, Eléonore. Et le constat est toujours aussi impressionnant. En moyenne, elle reçoit près de six appels par jour.
Depuis le 1er mars, le démarchage est censé n'être autorisé qu'uniquement la semaine, de 10 heures à 13 heures et de 14 heures à 20 heures, avec un numéro bien reconnaissable, commençant par 09. Mais chez Cécile, "ce sont des numéros (commençant par) 05, 04, 06 qui appellent. Tous les départements de France y passent", regrette-t-elle, assurant que "ça l'empoisonne".
Changer de logique
Alors, face à ces appels intempestifs, les associations demandent de mieux réglementer le démarchage téléphonique. "Une mesure forte, ça consisterait à inverser la logique actuelle, c'est-à-dire, à ne plus demander aux gens qui ne veulent pas être démarchés de s'inscrire sur une liste , mais le contraire", propose Olivier Gayraud, de l'association Consommation, logement et cadre de vie.
Mais l'association le rappelle : il ne faut pas communiquer ses données personnelles lorsqu'on est démarché par téléphone.