EUROPE 1 ET VOUS - Plan de Campagne, une zone commerciale «pas très belle mais pratique»

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Nina Pavan (à Cabriès) / Crédit photo : ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

Chaque jour, Europe 1 se penche sur une idée ou un problème dans votre quotidien. La ministre Olivia Grégoire souhaite repenser l'esthétique des grandes zones commerciales présentes en périphérie des villes. Europe 1 s'est rendue à Plan de Campagne, à Cabriès dans les Bouches-du-Rhône, la quatrième plus grosse zone commerciale de France.

Le gouvernement souhaite s'attaquer aux grandes zones commerciales , "la France moche " comme certains les appellent. Ces zones de shopping en périphérie des villes où des centaines d'enseignes sont rassemblées. Des lieux pratiques qui font partie intégrante du quotidien des Français mais qui ne sont pas au goût de tous. 

"C'est la France d'en bas, la France populaire"

Ici les parkings sont pleins, les caddies se remplissent et les cartes bleues chauffent. À la sortie de l'un des sept supermarchés de la zone, Raymonde veut bien l'admettre, "ce n'est pas très beau mais c'est pratique".

De son côté, Nathalie fait les courses deux fois par semaine à Plan de Campagne. Une zone pratique puisque les parkings sont gratuits, à l'inverse des centres-villes payants et très chers. Pour Farid, c'est aussi la sortie du week-end en famille. "On vient ici pour habiller les enfants, il y a du monde, c'est agréable. C'est la France d'en bas, la France populaire", juge-t-il au micro d'Europe 1.

Une zone aux prix bas

Le gouvernement souhaite rendre la zone commerciale plus agréable en y implantant des espaces verts. "Il y a d'autres endroits pour mettre des espaces verts que des zones commerciales. Puis il faut les entretenir les espaces verts", lancent Sylvie et François.

Deux sacs de courses bien remplis à la main, Paco vient ici pour trouver des produits moins chers. "Plan de Campagne c'est bien, c'est moins cher". Ce n'est pas l'esthétique que les clients retiennent de cette zone commerciale, mais surtout les prix un peu plus bas que ceux des centres-villes.