Les classes de primaires, de 6ᵉ, de 4ᵉ et de seconde sont évalués tout le long du mois de septembre avec des tests standardisés, identiques dans tout le pays selon le niveau. Ces tests "évaluations nationales" sont seulement obligatoire pour les classes de 6ᵉ, de 4ᵉ et de seconde mais facultatives pour les classes de 5ᵉ et 3ᵉ.
Aux yeux du ministère, ces évaluations sont des indicateurs précieux du niveau des élèves qui permettent d’imaginer des mesures ciblées.
Un boycott de ces tests de la part des organisations syndicales
Ces évaluations ont deux autres objectifs. Elles aident, d’une part, les inspecteurs à comprendre où en est chaque école afin d'ajuster les formations des enseignants. Ce sont, d’autre part, des outils pour les profs, comme le sont les contrôles classiques, pour cerner les fragilités dès le début de l’année.
Mais les syndicats enseignants jugent ces évaluations inadaptées, car chaque classe s’évalue différemment. Elles "ne permettent pas de répondre aux difficultés des élèves", ont indiqué plusieurs organisations qui ont appelé au boycott de ces tests.