Facebook s'est engagé auprès des autorités pakistanaises à s'attaquer aux contenus à caractère blasphématoire circulant sur le réseau social, à la suite de plaintes du gouvernement d'Islamabad. Le ministre pakistanais de l'Intérieur a déclaré avoir reçu une lettre du vice-président de Facebook lui assurant que la société "prend très au sérieux les préoccupations soulevées par le gouvernement pakistanais".
Une soixantaine de pages censurées. Pour le ministre, il s'agit d'un "grand progrès", Facebook n'ayant pas répondu par le passé à des requêtes similaires. Selon Chaudhry Nisar Ali Khan, Facebook a informé l'ambassadeur du Pakistan à Washington qu'il avait bloqué une soixantaine de pages jugées blasphématoires au cours des derniers mois, dont 45 ces derniers jours.
La semaine dernière, le ministre de l'Intérieur avait menacé de fermer les réseaux sociaux diffusant des blasphèmes, sans donner de détails. Le blasphème constitue un délit passible de la peine de mort au Pakistan, pays musulman.