Six Français sur dix (61%) sont favorables à l'ouverture de la Procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes, une hausse de six points par rapport à 2014, selon un baromètre d'opinion réalisé par BVA pour la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques des ministères sociaux (Drees), publié vendredi. Selon le volet "famille" de ce baromètre*, 37% sont opposés à la PMA pour les couples de femmes (-6 points) et 2% ne se prononcent pas.
50 % en faveur de la GPA. Par ailleurs, 50% des Français se disent favorables à la Gestation pour autrui (GPA), 7 points de plus qu'en 2014. Par ailleurs, plus de six Français sur dix (64%) sont en désaccord avec l'idée que le mariage est le cadre idéal pour vivre une relation de couple. Le soutien porté à cette affirmation (36%) a connu un recul quasi continu depuis l'année 2000 (-16 points), année où il était encore majoritaire (52%).
La garde partagée : mode de garde préféré pour 73 % des Français. 65% des personnes interrogées adhèrent à l'idée que "les hommes doivent bénéficier d'aménagement du temps de travail au même titre que les femmes" pour garder les enfants. En cas de séparation des parents, 73% jugent préférable que la garde des enfants soit partagée entre les deux parents, 15% privilégiant la garde par l'un des parents, peu importe lequel, et 11% par la mère. 63% sont favorables à l'accès aux allocations familiales dès le premier enfant (+6 points par rapport à 2014), "quitte à diminuer le montant que reçoivent les familles de deux enfants et plus".
Concilier vie professionnelle et vie privée. Interrogés sur ce que devrait être l'objectif prioritaire de la politique familiale, 35% citent la conciliation vie privée/vie professionnelle et 32% estiment qu'elle doit permettre aux familles de mieux se loger. Le soutien à la natalité, objectif historique, n'est cité comme une priorité que par 5% des Français (-7 points par rapport à 2000).
* 3.038 personnes interrogées en face à face entre le 17 octobre et le 28 novembre 2016, méthode des quotas.