L'irruption de trois militantes Femen dimanche sur l'avenue des Champs-Elysées lors des commémorations du 11-Novembre à Paris n'a "en rien" menacé la sécurité du cortège ni celle du président américain Donald Trump, a assuré le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.
"Sans arme et sans menace". "Elles ont été immédiatement neutralisées", a-t-il dit, soulignant qu'elles étaient "sans arme et sans menace". "C'est une opération de communication visuelle pratiquée par les Femen (...) L'essentiel c'est que la sécurité du cortège et du président des Etats-Unis n'a été en rien menacée", a-t-il ajouté en marge d'une visite de sécurisation du site du Forum de Paris sur la paix.
Une action sous l'Arc de Triomphe la veille. La veille, un autre trio Femen s'était brièvement exposé seins nus sous l'Arc de Triomphe, seins nus et poing en l'air, en criant : "Welcome war criminals" (Bienvenue aux criminels de guerre), les torses peints du slogan : "Fake peacemakers, real dictators". Après avoir été placées en garde à vue, elles ont été convoquées au commissariat en mars.
Dans un communiqué envoyé après leur action sur les Champs-Élysées, les Femen ont condamné la présence à Paris des "responsables de belligérances actuelles". "Trump, Poutine, Erdogan, ben Salmane et Macron ont transformé le 11 novembre en un triste spectacle qui n'est divertissant que pour les criminels qui y participent", ont-elles dénoncé.