Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, s'est félicité du dispositif "assez exceptionnel" mis en place pour sécuriser les fêtes de fin d'année dans un contexte de menace terroriste, lors d'un déplacement vendredi à Nancy. Les marchés de Noël et autres festivités peuvent "être le moment où un certain nombre de personnes peuvent vouloir frapper, c'est assez facile. Donc, il faut avoir un dispositif de protection renforcé", a affirmé le ministre lors d'un point presse.
Ne pas "opposer sécurité et liberté". Soulignant que la sécurisation des festivités de fin d'année avait été rendue possible par la loi pour la sécurité intérieure et la lutte antiterroriste, il a jugé que "ceux qui veulent opposer sécurité et liberté ne sont pas dans le bon débat". Cette loi, qui a remplacé début novembre l'état d'urgence et renforce les capacités d'intervention des forces de l'ordre en cas de menaces terroristes, a été critiquée par des associations de défense des droits de l'Homme et la gauche radicale qui la jugent "liberticide".
Tout est mis en œuvre pour que les Français puissent vivre les fêtes de fin d’année en toute sécurité : à #Nancy, 100 000 visiteurs sont attendus demain pour la #SaintNicolas.
— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 1 décembre 2017
Services de l’État et municipalité ont travaillé main dans la main pour sécuriser les festivités. pic.twitter.com/PVEAufidqV
"La menace terroriste reste forte". "La menace terroriste reste forte" mais "on ne peut pas annuler les fêtes, c'est ce que voudraient ceux qui sont les ennemis de la liberté. On veut continuer à vivre comme avant", a également souligné Gérad Collomb qui devait se rendre dans l'après-midi sur le marché de Noël de Strasbourg. Le ministre a traversé la place Stanislas pour échanger quelques mots avec les militaires de l'opération Sentinelle, CRS, policiers, pompiers et membres de la protection civile.