Une petite bulle de bonheur. Depuis vendredi matin, les Français peuvent acheter leur sapin de Noël et donner des airs de fête à leur domicile. Si ce n'est pas encore l'effervescence du mois de décembre, les ventes vont pouvoir commencer et remonter le moral des passants et des fleuristes. Celui-ci, plombé par la situation sanitaire lié au coronavirus, reprend quelques couleurs à la vue des sapins verts comme Europe 1 a pu le constater dans Paris.
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Remonter le moral des gens
En passant devant une boutique qui en propose dans la rue, Annick, une retraitée parisienne, s'arrête et regarde les prix. "Il faut un sapin. C'est festif, surtout dans le contexte actuel, indispensable", considère cette passante qui n'achètera pas son sapin aujourd'hui.
En effet, il est encore tôt dans la saison pour les fleuristes. Comme l'explique Jennifer, "normalement, on commence la saison des sapins à partir du premier dimanche de l'Avent. Mais là, cette année, on a commencé une semaine avant". Elle y voit un moyen de rompre la morosité ambiante, "vu la crise, vu le moral des gens on a été autorisés, alors pourquoi pas ?" Acheter un sapin de Noël c'est aussi s'offrir une respiration salutaire.
Noël, troisième pic de vente de l'année pour les fleuristes
Après une année difficile, notamment pour les fleuristes, la vente de ces sapins est essentielle. Car au-delà de la magie des fêtes, il y a aussi un argument commercial. "Le sapin de Noël, c'est très important pour la joie des enfants et pour l'économie aussi", considère Ida qui a installé plusieurs dizaines de sapins devant sa boutique. En effet, pour la plupart des fleuristes, Noël représente le troisième pic de ventes de l'année, après la Saint-Valentin et la fête des Mères.
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"On est au contact d'une clientèle qui ne passe qu'à ce moment là. C'est vrai que de la perdre, ça serait dommage. Et puis, en plus, ça reste un chiffre d'affaires non négligeable. C'est au moins 30%", affirme Jane devant sa vitrine, très décorée pour l'occasion.