La préfecture des Alpes-Maritimes a indiqué lundi avoir mis en place un dispositif de sécurité à la fois terrestre, aérien et maritime pour le feu d'artifice de Nice le 15 août, le premier tiré sur la promenade des Anglais depuis l'attentat du 14 juillet 2016 qui avait fait 86 morts et 206 blessés.
Des éléments anti-intrusion installés. Ce dispositif comprend des éléments anti-intrusion, sous la forme de véhicules et de plots en béton, de manière à empêcher toute attaque sur le tronçon de la promenade des Anglais réservé aux piétons, entre le boulevard Gambetta et la place Guynemer. Les moyens terrestres mobilisés mercredi, dont le nombre n'a pas été précisé, comprennent des effectifs de la police nationale (forces de sécurité publique et CRS), de la police municipale, des militaires de la force Sentinelle et des agents de sécurité privés. Les moyens maritimes se composent d'une vedette côtière de surveillance, d'une embarcation de la police municipale et de moyens nautiques des pompiers. La surveillance aérienne sera assurée par un hélicoptère de la gendarmerie.
Pas de portiques de sécurité. Il n'est pas prévu de portiques de sécurité comme cela avait pu être le cas lors du carnaval ou, plus récemment, lors de festivités organisées en juin dans le port de Nice, mais la préfecture souligne que des "contrôles aléatoires du public" seront opérés par les forces de l'ordre. Les festivités du 15 août comprendront, outre le feu d'artifice lui-même, différentes animations sur le port de Nice. Le feu sera tiré au large de la plage de l'Opéra, et non plus de celle du Ruhl, et sans le dispositif habituel d'animations musicales dit "Prom Party".
Le 14 juillet 2016, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, un Tunisien vivant à Nice, avait foncé dans la foule, fauchant des spectateurs du traditionnel feu d'artifice au volant d'un camion de location, avant d'être tué par les forces de l'ordre. L'attentat avait été revendiqué deux jours plus tard par le groupe Etat islamique.