Le contrôle judiciaire imposé à l'ancien chef de l'État, mis en examen mercredi, lui interdit de rencontrer plusieurs acteurs du dossier, dont Ziad Takkiedine, Alexandre Djhouri ou encore Brice Hortefeux. Il ne peut pas non plus se rendre dans quatre pays.
Nicolas Sarkozy, mis en examen mercredi dans l’affaire du financement libyen présumé de sa campagne présidentielle de 2007, a également été placé sous contrôle judiciaire. L’ancien chef de l’État va contester les conditions de ce contrôle, dont Europe 1 a obtenu le détail.
Nicolas Sarkozy n’a ainsi pas le droit d’entrer en contact avec quatre des principaux acteurs du dossier : Ziad Takkiedine, Alexandre Djouhri mais aussi Brice Hortefeux, Claude Guéant et Bernard Squarcini. L’ancien président de la République n’a pas non plus le droit de voyager dans quatre pays, la Libye, la Tunisie, l’Afrique du Sud et l’Egypte.
Nicolas Sarkozy nie les faits. Nicolas Sarkozy, qui nie les faits qui lui sont reprochés, a été mis en examen pour "corruption passive", "financement illégal de campagne électorale" et "recel de fonds publics libyens".
Sa mise en examen dans le dossier libyen marque un spectaculaire coup d'accélérateur dans cette affaire instruite par des magistrats du pôle financier depuis près de cinq ans. Depuis la publication en mai 2012 par le site Mediapart d'un document libyen accréditant un financement d'environ 50 millions d'euros, pour permettre notamment à la Libye de sortir de son isolement diplomatique, les investigations ont considérablement avancé.