Les 123 détenus de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, dans l'Essonne, qui refusaient jeudi de rentrer après leur promenade, ont tous quitté la cour et ont regagné leurs cellules. À 15 heures, selon une source syndicale, tous les détenus étaient "remontés en cellule" et six d'entre eux, "considérés comme les meneurs" ont été envoyés en quartier disciplinaire.
"Ni violence ni dégât matériel". "Il n'y a plus personne dans la cour de promenade. Les détenus sont en train de réintégrer leurs cellules dans le calme. Il n'y a eu ni violence ni dégât matériel", a-t-on indiqué à la la Direction de l'Administration pénitentiaire (DAP). Ce mouvement des détenus intervient dans un climat tendu à Fleury où les temps de promenade avaient été raccourcis, selon une source syndicale.
87 établissements affectés par une mobilisation nationale. Mais cet épisode survient alors qu'une mobilisation nationale des surveillants est en cours : selon la DAP, 87 établissements, soit 46% du parc pénitentiaire, ont été affectés "à des degrés divers" par cette mobilisation, lancée après l'agression il y a une semaine de trois gardiens par un détenu djihadiste dans la prison de Vendin-le-Viel, dans le Pas-de-Calais.