250 personnes, dont 65 Français, ont atterri dimanche à Istres, dans les Bouches-du-Rhône, après avoir été rapatriées de Wuhan, en Chine. Une vingtaine de passagers présentaient des symptômes de contamination au coronavirus, a annoncé la ministre de la Santé Agnès Buzyn.
250 personnes, dont 65 Français, ont atterri dimanche à Istres, dans les Bouches-du-Rhône, après avoir été rapatriées de Wuhan, épicentre de l'épidémie de nouveau coronavirus en Chine. Une vingtaine d'entre eux sont restés à l'aéroport dans l'attente d'un test car ils présentent des symptômes de contamination au nouveau coronavirus, a annoncé la ministre de la Santé Agnès Buzyn.
"Une vingtaine de personnes qui présentaient des symptômes sont restées sur le tarmac" à Istres, "sous la surveillance des médecins militaires le temps d'avoir un test", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse à Paris. Il s'agit à la fois de ressortissants "français et non-européens". "En fonction du résultat du test, ils seront soit hospitalisés si le test est positif, soit pourront rejoindre le centre de Carry-le-Rouet ou le centre d'Aix-en-Provence", les deux lieux de quarantaine choisis par les autorités pour accueillir les rapatriés. Les résultats sont attendus "dans la soirée".
Faisant partie de ces personnes testées, Amélie a témoigné sur Europe 1. "On est placé dans des tentes en fonction de notre nationalité et de nos symptômes", raconte-t-elle. "Il y a la police, les militaires un peu partout. Les médecins sont un peu débordés, ils portent des combinaisons complètes avec des masques et des lunettes".
"Dans l'avion, je toussais beaucoup"
"Dans l'avion, j'étais placé au premier étage avec 35 autres personnes, parce que j'avais des symptômes, et tous les autres étaient au rez-de-chaussé", explique encore Amélie, "et on nous a fait changer nos masques toutes les trois heures".
Pendant le vol, "je ne me sentais pas très bien, je toussais beaucoup", détaille la Française, descendue la première de l'avion, et qui doit désormais passer des examens. "Si je suis négative, on va me mettre à Carry-le-Rouet, et si je suis positive, je vais rester en quarantaine à l'hôpital", conclut-elle.