La lutte contre la fraude aux assurances se fait aussi sur les réseaux sociaux… Alors que celle-ci représente chaque année une perte de 2,5 milliards d'euros, les assureurs ont trouvé un nouveau moyen de lutter contre ce fléau : ils vérifient l'activité de leurs assurés sur Internet et les réseaux sociaux.
Recherche sur les réseaux sociaux. Facebook, Twitter, Instagram, ce que les assurés publient sur Internet peut en effet être utilisé pour détecter une fraude. Si vous demandez une indemnisation en raison d'une blessure à une jambe dans un accident, mais que vous publiez au même moment une photo de vous en train de courir sur la plage, votre assureur fera par exemple plus attention. Allianz explique en effet que si cela ne confirme pas obligatoirement une fraude, la photo peut déclencher une recherche plus approfondie pour valider, ou non, l'existence de la blessure.
Une pratique très encadrée. La pratique reste cependant très encadrée par la loi. Sur Facebook, les assureurs n'ont par exemple accès qu'à ce qui est public et surtout ce qui provient d'Internet n'est pas juridiquement considéré comme une preuve. Très utilisée aux États-Unis et en Angleterre, la pratique arrive peu à peu en France. Certaines compagnies d'assurance font même appel à des cabinets spécialisés dans l'analyse des données personnelles à grande échelle.