La Fédération nationale des transports routiers (FNTR) a réclamé lundi aux pouvoirs publics de sanctionner "avec rigueur" les transporteurs qui auraient recours à une fraude aux dispositifs antipollution diesel sur leurs camions.
Des pratiques fermement condamnées. La FNTR "condamne avec fermeté cette pratique qui se trouve être essentiellement concentrée sur des transporteurs d'Europe centrale", a-t-elle indiqué dans un communiqué. Le président de la fédération, Jean-Christophe Pic, "vient d'adresser un courrier aux pouvoirs publics leur demandant de sanctionner avec rigueur des dérives d'autant plus préoccupantes qu'elles touchent à des questions environnementales avec de forts enjeux d'intérêt public".
"ADBlue". Le dispositif, déjà évoqué par le secrétariat d'Etat aux Transports, a fait l'objet d'enquêtes de médias en Allemagne et en France, récemment par la radio France Inter : il est possible d'équiper des camions de boîtiers électroniques, vendus en particulier sur internet, qui leur permettent de rouler sans "AdBlue". Cet additif à base d'urée réduit les émissions d'oxyde d'azote néfastes par réaction chimique, mais il constitue un coût supplémentaire pour un secteur dont les marges sont déjà très faibles.