Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a dit soutenir mercredi l'appel de la figure des "gilets jaunes" Eric Drouet et de la CGT à une "grève générale" le 5 février, souhaitant comme Olivier Besancenot (NPA) la "convergence" des mouvements sociaux.
La CGT a appelé "à la grève" le 5 février et à "des manifestations" sur tout le territoire, pour répondre à l'"urgence sociale", réclamant une hausse du Smic et une réforme de la fiscalité. L'appel à la transformer en "blocage total" a été partagé sur Facebook par Eric Drouet.
Mélenchon salue "la vigueur" des "gilets jaunes". "Je joins mon soutien à ces appels. Ils démontrent la vigueur du mouvement des 'gilets jaunes' qui n'a pas été dissous par la supercherie du 'grand débat'", a estimé le patron des députés LFI dans un communiqué. "Les membres de l'intergroupe parlementaire (Assemblée nationale, Parlement européen, Sénat) sont convaincus de la nécessité de convergences entre le mouvement des 'gilets jaunes' et du mouvement syndical", a-t-il ajouté. Cet intergroupe "regarde donc de manière favorable, attentive et intéressée la proposition de grève générale pour le 5 février et se prononcera pour y appeler et mobiliser, à l'issue de sa réunion le 29 janvier".
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"Peut être le moment de la convergence" pour Besancenot. Plus tôt dans la journée, le porte-parole du NPA Olivier Besancenot avait lui annoncé se joindre à cette initiative. "Jusqu'à présent, on avait un mouvement social, un mouvement syndical et les 'gilets jaunes' qui se regardaient un peu en chien de faïence. Là il y a un geste qui a été fait du côté des 'gilets jaunes' et je crois que ça doit interpeller les organisations syndicales, c'est peut-être le moment de la convergence", a-t-il argumenté.
Avant de proposer que "l'ensemble des responsables politiques de gauche" se retrouvent "dans une grande rencontre unitaire lundi pour soutenir la grève générale du 5 et lutter ensemble contre la répression" en invitant notamment "Jean-Luc Mélenchon, François Ruffin, Benoît Hamon, (Fabien) Roussel, Nathalie Arthaud, les Verts, la gauche syndicale".