Des "conférences" d'une centaine de citoyens tirés au sort seront associées aux remontées du "grand débat" national organisé en janvier et février à la suite du mouvement des "gilets jaunes", a confirmé vendredi le Premier ministre Édouard Philippe.
"Afin d'être innovant, nous avons aussi pensé qu'il était sage de procéder à la désignation de conférences qui, dans chacune des régions, pourront réunir une centaine de citoyens français tirés au sort, tirés au hasard", a expliqué le chef du gouvernement au terme d'une réunion avec des maires ruraux et quelques "gilets jaunes" à Saint-Yrieix-la-Perche, en Haute-Vienne.
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— Gouvernement (@gouvernementFR) 21 décembre 2018
Des débats qui débuteront à la mi-janvier. Ces conférences de citoyens tirés au sort "seront amenées à discuter des résultats de ce débat et de participer d'une certaine façon à ces débats", a expliqué le chef du gouvernement. "L'idée c'est de faire en sorte que les Français qui ne sont pas forcément les plus impliqués dans la vie et le débat public puissent donner leur avis sur le débat et sur les propositions", a-t-il vanté. Le "grand débat", dont les formes se veulent multiples et diverses un peu partout sur le territoire, doit formellement débuter mi-janvier jusqu'au 1er mars. Il est ouvert à tous et doit associer de nombreux "gilets jaunes".
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Synthétiser les propositions et les doléances. Les maires volontaires "vont avoir une place éminente" car "ils sont les élus les plus au contact de nos concitoyens", a confirmé Édouard Philippe vendredi, dans ce débat dont l'organisation a été confiée à la Commission nationale du débat public (CNDP), une autorité indépendante présidée par l'ancienne secrétaire d'État à l'Écologie Chantal Jouanno. Les remontées des divers débats - propositions ou doléances - doivent ensuite faire l'objet de synthèses. Le gouvernement s'est déjà engagé à ce qu'elles se traduisent par des "mesures concrètes", en plus des mesures d'urgence déjà annoncées par l'exécutif.