Europe 1 repart "en itinérance". Après Mourenx la semaine dernière, où Nikos Aliagas a animé sa Matinale, c'est au tour de Matthieu Belliard d'installer le studio du Grand journal du soir en régions. "Vendredi soir, nous serons à Calais dans les Hauts-de-France. Jeudi soir, ce sera à Saint-Avold en Moselle, et là je suis à Brignoles, dans le Var, un des foyers de la contestation des 'gilets jaunes'", explique-t-il mercredi matin sur Europe 1.
Pourquoi faire cette démarche ? "L'idée, c'est qu'on arrive à comprendre la colère des 'gilets jaunes' après les annonces du Premier ministre. Qu'on arrive aussi à échanger avec eux, mais aussi avec les anti-'gilets jaunes'. Que chacun puisse exprimer son point de vue. "Que nous, en tant que radio nationale, on fasse remonter les opinions. Qu'on aille aussi à la rencontre des gens. On leur dit tout le temps d'appeler au 3921 (le standard d'Europe 1). Cette fois, c'est nous qui allons directement chez eux", défend le journaliste.
"Vous pourrez vivre tout ça aujourd'hui dans votre Grand journal du soir, mais aussi toute la journée avec notre correspondant sur place, nos reporters, et avec les équipes du numérique avec le Facebook Live."
Pourquoi Brignoles ? "C'est une ville moyenne de 17.000 habitants à peu près. Ici, Marine Le Pen est arrivée en tête du premier et du second tour de la présidentielle. Emmanuel Macron, lui, était quatrième au premier tour. Il y a un taux de chômage élevé. Tout au bord de l'autoroute A8 où il y a d'importants points de blocage", décrit encore Matthieu Belliard.
Les auditeurs sont bien sûr invités à réagir sur notre antenne.