Ils seront six, mercredi, à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris. Ils s'appellent Vianney, Charles, Aloïs ou encore David et sont âgés pour la plupart d'une petite vingtaine d'années. Tous ont été interpellés pour violences et dégradations commises le 1er décembre en marge d'une manifestation des "gilets jaunes".
Des jeunes issus de bonnes familles. Ces jeunes garçons ont des CV prometteurs si l'on en croit leurs études en cours. Ils sont en faculté de droit, en licence de maths, en école de commerce ou encore en double licence d'histoire et de sciences politiques. Certains sont issus de bonnes familles voire de la très ancienne aristocratie française.
Soupçonnés d'être proche de mouvement ultranationalistes. Mais sous leur apparence très lisse de jeunes gens polis, comme lors de leur première comparution devant le tribunal, tous sont soupçonnés d'être proches de la mouvance radicale et violente d'extrême droite, héritière de l'ancien GUD, comme le Bastion social ou les Zouaves Paris, aux codes proches de hooligans.
Arrêtés en possession de fusils et de carabines. On leur reproche des dégradations, des constructions de barricades, des jets de projectiles et des violences notamment vis-à-vis des forces de l'ordre. L'un des jeunes avait été vu un pavé à la main. Tous avaient été interpellés le vendredi suivant, juste avant "l'acte 4" des "gilets jaunes". L'un d'eux était alors en possession de plusieurs fusils et de carabines.