Première revendication, le démantèlement de fret SNCF chargé du transport de marchandises. En vertu d'une directive européenne, l'entreprise doit disparaître dès le 1ᵉʳ janvier. Ces activités seront reprises par deux entités privées distinctes dans lesquelles seront reclassés la plupart des employés.
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L'autre raison de la colère sociale, c'est l'ouverture à la concurrence de certains réseaux TER, Intercités et Transilien. Dans un premier temps, les syndicats appellent donc à cesser le travail le 21 novembre. Une journée en guise d'ultimatum, explique Julien Troccaz, le secrétaire fédéral SUD-Rail. "Ce sera la première et ce sera la dernière avant un mouvement reconductible à partir du 11 décembre à 19 h, si le gouvernement et la direction SNCF n'ont pas répondu à nos revendications."
La revendication principale : l'obtention d'un moratoire sur la liquidation de Fret SNCF. Évidemment, certains syndicats, dont SUD-Rail, vont profiter de cette mobilisation à double détente pour faire monter la pression en vue des négociations annuelles sur les salaires, prévue le 20 novembre.