Ils contrôlent les billets à bord des trains, mais pas seulement. Depuis jeudi soir, une grève des contrôleurs de la SNCF transforme ce week-end de chassé-croisé des vacances de février en cauchemar pour les Français qui ont opté pour le rail. Un nouveau mouvement social qui va fortement réduire le nombre de trains en circulation sur le réseau. Et pour cause, sans contrôleur à bord, pas de train sur les rails. Mais pourquoi sont-ils indispensables au départ ?
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"Contrôleur", un terme générique et trompeur
Pour comprendre, il faut avant tout revenir sur un point : "contrôleur", est un terme trompeur, et derrière ce mot générique, se cache les "ASCT", les agents du service commercial trains, couramment appelés dans le milieu ferroviaire "chef de bord". Selon le site emploi.sncf.com, on en compte 10.000 à bord des trains de la SNCF, que ce soit les TGV (Inoui et Ouigo), mais également les Intercités et les TER.
Si dans le "cadre de la lutte anti-fraude", ils sont effectivement amenés "à contrôler les titres de transport et régulariser la situation des clients", leur mission va bien au-delà. À bord d'un train, ce sont eux qui sont les "garants du confort et de la sécurité" des voyageurs. Ils sont également responsables de la propreté à bord et doivent veiller au bon fonctionnement des installations. Aussi, ils sont les yeux et les oreilles du conducteur et lui signalent une éventuelle avarie. Par ailleurs, c'est au chef de bord que revient la responsabilité de vérifier que des bagages suspects ne soient pas à bord. De plus, il peut être amené à interagir avec le centre opérationnel qui gère la circulation des trains, voire avec la police si besoin.
Enfin, c'est à l'ASCT que revient la charge de donner le départ du train, après s'être assuré que toutes les portes du train sont bien fermées.