La grève d'une partie des éboueurs de Paris, qui demandent des augmentations de salaires, a été reconduite pour mardi alors que le mouvement a eu lundi un impact "moyen" sur la collecte. La Ville "remet les discussions aux calendes grecques, fin janvier", a indiqué Régis Viéceli, secrétaire général de la CGT-FTDNEEA (Filière Traitement des Déchets Eaux Egouts Assainissement) à l'origine du mouvement.
La "maire de Paris a donc clairement choisi de 'pourrir' la situation des usagers par le biais d'une grève qu'elle aurait pu éviter en ouvrant simplement des négociations avec ceux qui les demandent", ajoute le syndicat dans un communiqué.
Dix arrondissements concernés. Les éboueurs, mais également des égoutiers, fossoyeurs, agents techniques ou encadrants des directions de la propreté ou des espaces verts, ont suivi lundi le mouvement visant à demander l'"ouverture de négociations sur le déroulement de carrière" des agents et leurs points indiciaires.
Selon la Ville, quelque 900 personnes, soit 30% de grévistes, ont suivi le mouvement dont l'impact est "moyen". La grève affecte les dix arrondissements de la capitale (II, V, VI, VIII, IX, XII, XIV, XVI, XVII et XX) sur 20 où la collecte est assurée par les 4.900 agents municipaux. Les dix autres sont sous la responsabilité de sociétés prestataires extérieures.