Les automobilistes doivent encore s'armer d'un peu de patience. Fabrice Michaud, porte-parole de la fédération CGT des transports, a estimé jeudi que les conducteurs de camions transportant des matières dangereuses (gaz, carburants...) devraient reprendre le travail dans la journée et que l'on devrait "en principe retrouver une situation normale".
Jeudi matin, plus de 1.000 stations étaient touchées, principalement en Ile-de-France. La Normandie est également touchée, notamment dans les villes de Rouen et du Havre. En tout, 596 stations étaient en pénurie totale et 413 en pénurie partielle. La CGT, qui avait entamé le mouvement vendredi dernier, a noté des "avancées significatives" après une réunion de plus de deux heures au ministère des Transports, mercredi.