La grève est de retour ce mardi 31 janvier en opposition au projet de réforme des retraites portée par le gouvernement. Dans le secteur des transports, la mobilisation est très suivie. À Toulouse, les voyageurs se sont organisés pour éviter les désagréments et soutiennent les grévistes.
Ce mardi sonne la deuxième journée de mobilisation massive contre la réforme des retraites . La mobilisation est particulièrement suivie dans le secteur des transports. À Paris, le réseau RATP est en grève, métros et bus ne circulent pas ou très peu. Du côté de la SCNF, seulement deux TER sur dix et un TGV sur trois sont prévus en moyenne sur l'ensemble de l'Hexagone. À la gare de Toulouse-Matabiau, les voyageurs semblent avoir pris leurs précautions et soutiennent le mouvement de grève.
"Je suis à fond derrière les manifestants"
La gare Toulouse-Matabiau est étonnamment calme ce mardi matin. Le trafic y est très fortement perturbé : un seul Intercités va circuler ce mardi entre Toulouse, Bordeaux et Marseille. Du côté des TGV et des Ouigo, 60% des trains sont supprimés. La plupart des TER sont remplacés par des bus. La situation n'est pas toujours évidente pour les voyageurs qui soutiennent, malgré tout, le mouvement.
"Je prends le train tous les jours à 6h04 pour Agen et là je suis bloquée à la gare de Toulouse-Matabiau. Je vais devoir prendre un bus qui est affrété jusqu'à Agen. J'ai déjà fais grève la dernière fois. Je suis enseignante et deux fois dans le mois ça fait beaucoup. Je suis à fond derrière les manifestants qui ont fait le choix de se priver de salaire une journée", explique Dominique au micro d'Europe 1.
Sur les routes toulousaines, le trafic est peu présent, signe que les travailleurs se sont organisés en posant une journée de repos ou en télétravaillant. Lors de la précédente mobilisation du 19 janvier, entre 30 et 50.000 personnes avaient défilé dans les rues de Toulouse. Les organisateurs s'attendent à une mobilisation au moins aussi massive ce mardi.