A l'issue d'une nouvelle séquence de grève des cheminots, la SNCF prévoit encore quelques perturbations mardi matin, notamment sur les Intercités.
La SNCF prévoit un "retour progressif à la normale" du trafic mardi, à l'issue du neuvième épisode de deux jours de grève contre la réforme ferroviaire, a-t-elle annoncé lundi, mais "des perturbations pourront subsister en début de matinée".
Encore quelques perturbations. Le groupe prévoit neuf TER sur dix, ainsi que quatre Transilien et trains Intercités sur cinq, a-t-il précisé dans un communiqué. Le trafic sera normal pour les TGV et les trains internationaux. En Île-de-France, la circulation des RER A et B sera normale. Il y aura trois RER C sur cinq et deux RER D sur trois. Concernant les Intercités, la SNCF précise que le trafic sera normal "à l'exception" des lignes Bordeaux-Marseille (deux trains sur trois), Toulouse-Hendaye (trois trains sur quatre), Paris-Rouen-Le Havre (trois trains sur cinq) et Paris-Caen-Cherbourg (trois trains sur cinq).
Nouvel épisode de grève jeudi soir. Lundi, lors du 18e jour de grève, la mobilisation a rebondi avec 27,58% de grévistes en milieu de matinée, soit le troisième taux le plus élevé en semaine depuis le début du mouvement par épisode les 3 et 4 avril (33,9% et 29,7%). Mercredi dernier, ce taux était tombé à 14,46%, son plus bas niveau. Le prochain épisode de deux jours de grève sur cinq à la SNCF doit débuter jeudi soir à 20h pour s'achever à 07h55 dimanche.
Une "journée parenthèse", selon la SNCF. Mais selon la SNCF, cette journée était "une journée parenthèse", a indiqué Mathias Vicherat, le directeur général adjoint de la SNCF, tout en dénonçant de nombreuses "exactions".
"On avait une baisse continue du niveau de grévistes qui était passé de 35% en début de conflit à 14% hier (dimanche), et là il y a eu un sursaut de mobilisation à 27,58% aujourd'hui. C'est certes plus élevé qu'hier", a-t-il reconnu. "Après, ça avait fait l'objet d'appels depuis des jours, des semaines, sur cette journée particulière. Et on a eu quand même près des trois quarts des cheminots qui étaient au travail. Ça a principalement concerné en fait les conducteurs et les contrôleurs, qui étaient en grève à 75%", a-t-il détaillé.
"Donc ça n'a été une journée ni sans train, ni sans cheminot", a asséné Mathias Vicherat, faisant référence au mot d'ordre des syndicats, qui avaient menacé alternativement de "journée sans train" et de "journée sans cheminot".
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