Gronde des agriculteurs : une nouvelle mobilisation débute ce lundi en France

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Youenn Madec et Alexis Bourdon // Crédits : AFP , modifié à

Moins d'un an après, une nouvelle mobilisation du monde agricole est prévue en début de semaine. Dans certaines régions, des actions ont même déjà eu lieu, avec des panneaux de communes retirés, des radars bâchés ou des rassemblements sur des ronds-points. Mais c'est ce lundi que la mobilisation générale est prévue, avec un appel national lancé par la FNSEA.

Le retour de la gronde. Une nouvelle mobilisation du monde agricole en début de semaine, moins d'un an après les dernières qui avaient secoué le pays. En France, des panneaux de communes ont déjà été retirés. Des radars ont été bâchés et des rassemblements sur des ronds-points ont aussi eu lieu. Pour ce début de mobilisation, il s'agira pour les agriculteurs à se préparer et à s'organiser.  

Les grandes manœuvres du printemps dernier ne sont donc pas pour tout de suite. Pour le moment, les agriculteurs prévoient de se rassembler dans leurs régions devant les bâtiments publics. Dans l'Oise, par exemple, ils vont commencer par cibler l'Office national des forêts, explique Mathieu Carpentier, président des Jeunes agriculteurs du département. "L'idée, c'est passer la nuit devant la préfecture. C'est pour réveiller l'État. Ça va prendre de l'ampleur si rien n'est fait, peut être bloquer des autoroutes ou d'autres choses", indique-t-il à Europe 1.

Mettre la pression au gouvernement

Le but est donc bien de commencer à mettre la pression au gouvernement, mais sans faire d'actions trop spectaculaires afin de ne pas s'épuiser. Pour l'instant, la police se prépare à encadrer les manifestants plutôt qu'à les affronter. "Pour l'instant, on travaille en bonne coordination ensemble pour éviter qu'il y ait besoin d'employer la force et d'employer les CRS ou les gendarmes mobiles", détaille Axel Ronde, porte-parole de CFTC Police.

Malgré cette volonté de ne pas faire dégénérer la manifestation, beaucoup d'agriculteurs prévoient d'amplifier la mobilisation si le gouvernement ne répond pas à leurs demandes. Face à ce risque, les forces de l'ordre affirment se tenir prêtes.