Guyane : des lycéens dans la rue

Lycée Max-Joséphine à Cayenne (archive 2009)
Les lycéens ont rédigé une "plateforme" de revendications où ils disent vouloir prendre leur "avenir en main", dénonçant la vétusté de leurs établissements, comme le lycée Max-Joséphine à Cayenne. (Illustration) © AFP
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avec AFP , modifié à
Les lycéens ont dénoncé mardi le manque d'établissements scolaires, des établissements surchargés et des infrastructures vieillissantes.

Plusieurs centaines de lycéens de Cayenne et de Rémire-Montjoly ont manifesté mardi matin devant le rectorat à Cayenne en Guyane pour dénoncer le manque d'établissements scolaires, des établissements surchargés, des infrastructures vieillissantes ou encore de mauvaises conditions pour travailler. Une délégation a été reçue par le cabinet du recteur et une nouvelle réunion avec le recteur a été programmée pour la semaine prochaine.

Une plateforme de revendications. Les lycéens ont rédigé une "plateforme" de revendications où ils disent vouloir prendre leur "avenir en main". "L'éducation est le moteur d'une société. (Nous réclamons) un plan de construction d'établissements provisoires d'urgence pour scolariser tous les élèves à la rentrée prochaine et également pour vider les lycées ayant déjà dépassé leurs capacités d'accueil." Les lycéens réclament aussi "des nouveaux lycées polyvalents avec des filières adaptées à la réalité du territoire" ainsi qu' "un plan d'investissement sur les lycées vieillissants de Guyane."

Une première manifestation lundi. Lundi, une manifestation avait débuté devant le lycée Melkior-Garré de Cayenne. "Au sein de la 1ère où je suis, nous sommes 30, c'est la bousculade voire la bagarre pour rentrer en classe à chaque début de cours" a confié Rudy, lycéen de Melkior.  La collectivité territoriale de Guyane, qui a en charge collèges et lycées, a indiqué dans un communiqué que "des travaux sont déjà en cours, et d'autres seront lancés dès les vacances de la Toussaint". La plateforme des lycéens demande enfin "la venue du ministre de l'Education nationale" en Guyane "en vue de changer le pilotage académique et pour apporter les réponses à nos problématiques".