La contestation est montée d'un cran en Guyane. Des violences ont éclaté vendredi devant la préfecture de Cayenne. Deux policiers ont été blessés, dont un "sérieusement". La préfecture de Guyane dénonce des violences "inacceptables" et estime que le collectif "Pou La Gwiyann dékolé" s'est "discrédité". Du côté des manifestants, la version des faits est toute autre.
"On n'a pas compris pourquoi autant de violence vis-à-vis de la population". "Nous avons été attaqués et nous ne comprenons pas. Des gaz lacrymogènes ont frappé directement le population guyanaise. Il y a eu une petite échauffourée, effectivement, je le reconnais, mais rien de violent. Et directement, sans sommation, nous avons les gaz lacrymogènes à hauteur d'homme. C'est très dangereux pour nous. On n'a rien compris. On n'a pas compris pourquoi autant de violence vis-à-vis de la population, qui revendique aujourd'hui ses droits légitimes. A un moment donné, il va falloir que ce jeu arrête. On a comme l'impression que l'Etat veut rentrer dans ce qu'on appelle le rapport de force", a réagi Olivier Goudet, l'un des représentants des "500 frères", au micro d'Europe 1.