Le député LREM de Moselle Christophe Arend, qui fait l'objet d'une enquête préliminaire pour "harcèlement et agression sexuelle", a adressé mercredi un courrier aux élus de son groupe dans lequel il conteste les "atrocités" qu'on lui prête. Dans ce courrier, transmis au président du groupe Richard Ferrand et aux députés LREM, mais aussi au président de l'Assemblée François de Rugy (LREM), et dont l'AFP a obtenu copie, Christophe Arend, écrit que "les médias se font l'écho d'une plainte qui aurait été déposée contre moi par une ancienne attachée parlementaire".
"Je conteste avec la plus grande fermeté ces atrocités que l'on me prête de façon malveillante", écrit l'élu, qui a "déposé plainte pour dénonciation calomnieuse", selon son avocate. Christophe Arend ajoute dans son courrier qu'il a "pleinement confiance en la justice" et se dit "certain qu'elle saura, en temps utile, déclarer (s)on innocence".
Une enquête ouverte. Une enquête préliminaire a été ouverte lundi à l'encontre du député de Moselle par le parquet de Sarreguemines pour "harcèlement et agression sexuelle". Cette enquête fait suite à une plainte déposée par l'ex-assistante parlementaire de Christophe Arend qui l'accuse d'avoir multiplié "les remarques sexistes" et les gestes déplacés, et d'avoir "tout fait pour (la) faire craquer".