La préfecture craint notamment la présence d'un millier d'activistes, dont certains pourraient chercher l'affrontement avec les forces de l'ordre.
La journée sera placée sous haute surveillance. À Nantes, alors que des appels à se rassembler en hommage à Steve Maia Caniço, dont le corps a été retrouvé dans la Loire lundi, circulaient sur les réseaux sociaux, la préfecture a annoncé jeudi soir l'interdiction des manifestations, samedi, dans le centre-ville. La préfecture, qui craint notamment la présence d'éléments radicaux au sein des cortèges, a également prévu différent contrôles sur les axes routiers et les gares.
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Le dispositif adopté par la préfecture est semblable à ceux mis en place pour les samedis de mobilisation des "gilets jaunes", avec notamment une autorisation de manifester sur quelques grands axes de Nantes, mais avec l'interdiction du centre-ville pour les rassemblements, notamment de la plupart des rues commerçantes. Les rassemblements seront également interdits devant le château des ducs de Bretagne, la gare, la préfecture, ainsi que devant les deux commissariats de la ville. Le périmètre sera bouclé par la police. L'interdiction s'étendra de 10 à 20 heures.
Des fouilles préventives dans les gares et sur les axes routiers
Des contrôles des sacs et des coffres vont également être mis en place par les gendarmes sur les différents axes routiers du département, mais aussi dans les zones limitrophes. Les forces de l'ordre pourront aussi procéder à des fouilles préventives dans les gares.
Enfin, le préfet de Loire-Atlantique a interdit l’acquisition et la détention d'artifices, de jerricans d’essence, et d'armes par destination. En effet, les autorités craignent la présence de militants cherchant l'affrontement avec les forces de l'ordre ou la casse. Selon leurs estimations, 1.000 activistes pourraient être présents, avec un noyau composé de militants locaux, mais aussi quelques renforts venus de toute la France.