Deux jours après la mort d'un gendarme dans les Alpes-maritimes, renversé par un automobiliste qui refusait d'obtempérer, sa femme a pris la parole ce mercredi matin devant les journalistes. Lors de la cérémonie d'hommage d'Eric Comyn, Harmonie Comyn s'est désolée que la France n'ait pas été à la hauteur pour protéger son mari et les autres usagers de la route.
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Un automobiliste déjà connu des autorités
"La France a tué mon mari", a-t-elle affirmé, avant d'ajouter : "La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance. Pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté ? Quand est-ce que nos législatifs ouvriront les yeux", s'indigne-t-elle.
Le suspect, Louis Antonio Mendez Vaz, est un Cap-verdien de 39 ans et détenteur d'une carte de séjour. L'homme est néanmoins connu des services de police pour une dizaine de faits, notamment pour violences, délit de fuite, conduite sans permis et port d'arme prohibé.
"Nous avons pris perpétuité"
Alors que l'automobiliste n'a pas été encore condamné, Harmonie Comyn anticipe déjà la suite. "Quelle est la suite pour ce meurtrier ? Déferrement immédiat en attente de jugement, trois repas chauds par jour, aides sociales dans les geôles. Puis, il y aura une réduction de la peine, la remise en liberté... Puis il recommence", s'indigne-t-elle, la voix tremblante.
Avant de conclure : "Et nous alors ? Plus de fils pour mes beaux-parents, plus de frère pour sa sœur, plus de papa, plus de mari... Nous avons pris perpétuité".