"La République n'a pas à combattre une religion, ni à vouloir se substituer à elle", a affirmé mercredi Emmanuel Macron, lors de l'hommage national au père Jacques Hamel, à Saint-Etienne-du-Rouvray, où le prêtre octogénaire a été égorgé il y a un an dans son église.
"Croire ou pas". "La République n'a pas à combattre une religion, ni à vouloir se substituer à elle. Elle oeuvre chaque jour à ce que chacun puisse croire ou pas, dans l'intensité et l'intimité de sa foi, en homme libre", a déclaré le chef de l'Etat. "Mais chaque religion (...) a à mener sa part de combat pour que jamais la haine, le repli, la réduction de ce que nous sommes ne puissent triompher".
"La République n'est pas le règne du relativisme". Les assassins du père Jacques Hamel, il y a un an, ont "échoué" à "exacerber la peur des Français" et "la soif de représailles", a par ailleurs affirmé le président Emmanuel Macron. La solidarité exprimée après cet attentat djihadiste a rappelé "à tous les Français que la République n'est pas le règne du relativisme", a déclaré le chef de l'Etat lors de cette cérémonie d'hommage. "Au cœur de nos lois et de nos codes forgés par l'Histoire, il est une part qui ne se négocie pas, une part sur laquelle on ne porte pas la main, une part, j'ose le mot, sacrée. Cette part, c'est la vie d'autrui", a-t-il ajouté.