Ce sont des agriculteurs fatigués mais un peu rassurés qui ont quitté la majorité des barrages dès jeudi soir, après les nouvelles annonces de Gabriel Attal. Ce vendredi matin, encore quelques barrages sont à dénombrer, sur l'A6, près de Chilly-Mazarin, dans l'Essonne, par exemple, mais le départ des exploitants est prévu dans le milieu de la matinée. Après plus de deux semaines de mobilisation, c'est donc un retour à la ferme pour les agriculteurs.
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"On va enclencher un nouveau travail avec les préfets"
Dans une exploitation laitière de la Planche en Loire-Atlantique, Gaël Drouet, agriculteur, a rapidement troqué sa banderole contre sa trayeuse électrique. Présent sur l'un des barrages dressés autour de Nantes ces derniers jours, il est ce matin dans son étable de 70 vaches laitières.
Après une nuit de sommeil à peu près correcte, raconte-t-il, Gaël ne sait que penser des annonces du Premier ministre. "On est partagé. Il fallait que l'on rentre parce qu'il y a de la fatigue, ça fait huit jours qu'on est en action. Donc, il était temps de rentrer dans son élevage, de retrouver la famille", confie-t-il. "Maintenant, on va enclencher un nouveau travail avec les préfets pour avancer sur le dossier", ajoute-t-il.
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En réponse à la crise des agriculteurs, Gabriel Attal a annoncé jeudi une nouvelle série de mesures : inscrire l'objectif de souveraineté alimentaire dans la loi, renforcer la loi Egalim, soutenir fiscalement et socialement les éleveurs à hauteur de 150 millions d'euros, ainsi que la mise en place d'une clause de sauvegarde sur un pesticide pour "lutter contre la concurrence déloyale".