"Nous avons envie de reprendre". Après plus de 50 jours de fermeture des magasins non-essentiels dans le cadre du confinement en France, de nombreux commerçants attendent avec impatience la journée du lundi 11 mai, date du début du déconfinement. Invité dans le journal de la mi-journée sur Europe 1, Francis Palombi, président de la Confédération des commerçants de France (CDF), est revenu sur les conditions de réouvertures des boutiques. À moins de 24 heures de la reprise, il l'assure : "On est prêts".
>> EN DIRECT - Coronavirus : suivez l'évolution de la situation dimanche
"La proximité et le lien social"
"Les commerces indépendants, c’est la proximité et le lien social", rappelle Francis Palombi au micro d'Europe 1, qui plaide également pour la réouverture "indispensable" des marchés.
Pour la réouverture de leurs établissements, les commerçants devront faire appliquer des règles sanitaires strictes. Un objectif réalisable selon Francis Palombi, qui explique que la CDF a mis aussi en vente des masques "auprès de toutes nos fédérations et de nos adhérents".
L'ESSENTIEL CORONAVIRUS
> Chômage partiel : la situation des parents clarifiée
> Une nouvelle maladie inflammatoire touchant les enfants liée au coronavirus ?
> A quoi ressemblera le shopping après le 11 mai ?
> Les Français devront partir en vacances près de chez eux
> Pourquoi aller chez le coiffeur coûtera plus cher après le confinement
"Il faudrait, quand on part de chez soi, avoir son masque"
Mais Francis Palombi prévient. À la question "faudra-t-il rentrer avec un masque dans les boutiques ?", il répond "Oui, catégoriquement". "Il faudrait, quand on part de chez soi, avoir son masque", explique le patron de la Confédération des commerçants de France.
Certes, "l'obligation des consommateurs de porter un masque dans les magasins n'est pas dictée", rappelle-t-il, mais Francis Palombi dit aussi que les masques commandés par les entreprises iront en priorité aux salariés des magasins. "Les commerçants ont équipé leurs personnels. Il y a une conscience professionnelle à toute épreuve des chefs d’entreprises pour leurs salariés".
"Des masques à dispositions des clients", dans certaines boutiques
Néanmoins, Francis Palombi rassure : dans de nombreux commerces, "il y aura des masques à disposition des clients quand, malheureusement, ils n’en auront pas sur eux", qui conclut en indiquant qu'inscrire "masque obligatoire" sur la vitrine de sa boutique "était à la discrétion de chaque commerçant".