"Malheureusement", Samia Ghali, sénatrice socialiste des Bouches-du-Rhône, n'est pas surprise de ce qu'il s'est passé à Marseille lundi matin. Deux immeubles se sont effondrés dans le centre de la ville, rue d'Aubagne. L'un des deux immeubles faisait l'objet d'un arrêté de péril, a d'ailleurs indiqué l'adjoint au maire de Marseille Julien Ruas, responsable du Bataillon de Marins-Pompiers. Au micro d'Europe 1, la sénatrice se dit "choquée" mais pas étonnée.
"Beaucoup d'immeubles occupés alors qu'ils ne devraient pas l'être." Il y a "une inquiétude sur l'ensemble de la ville", assure Samia Ghali au micro de Raphaëlle Duchemin. "On a beaucoup d'immeubles insalubres, beaucoup d'immeubles qui sont occupés alors qu'ils ne devraient pas l'être, beaucoup de marchands de sommeil."
Elle se dit "choquée" et "attristée" et estime que l'"on est dans la non-assistance à personne en danger" : "J'étais avec Patrick Menucci qui me disait que, quand il était maire de secteur, il avait déjà demandé la mise en péril de certains immeubles. Il avait déjà fait ça en 2008 alors imaginez un peu."
"Il faut plus" qu'un plan Marshall. La sénatrice PS estime qu'aujourd'hui "il faut plus" qu'un plan Marshall sur cette question et appelle à "mettre en sécurité des gens qui vivent dans des immeubles qui peuvent s'effondrer du jour au lendemain" car "c'est une réalité". "L'exemple de la rue d'Aubagne nous a montré que c'était possible", lâche-t-elle en guise de conclusion.